La recherche de l'IGN

Soutenances de thèse


Décembre 2014


  • Fabrice Monnier, doctorant au laboratoire MATIS, a le plaisir de vous convier à sa soutenance de thèse en Sciences de l'information géographique, de l'Ecole Doctorale MSTIC de Paris EST intitulée: Amélioration de la localisation 3D de véhicules mobiles à l'aide de cartes ou modèles 3D.

    Cette soutenance est publique et aura lieu vendredi 19 décembre, 2014 à 13h30 à l'IGN, salle Arago (1er étage du batiment A), 73 avenue de Paris, 94160 Saint-Mandé.

    Composition du jury:
    * M. Pierre Grussenmeyer, HDR, Professeur, INSA, Strasbourg (rapporteur)
    * M. Laurent Trassoudaine, HDR, Professeur, Univ de Clermont-Ferrand (rapporteur)
    * M. Francois Goulette, HDR, Professeur, Ecole des mines de Paris (Examinateur)
    * M. Raouf Ben Jemaa, Docteur, Trimble, Paris (Examinateur)
    * M. Yves Paturel, Docteur, Ixblue, France (Examinateur)
    * M. Nicolas Paparoditis, HDR, IGN, Paris (Directeur)
    * M. Bruno Vallet, Docteur, IGN France (Encadrant)

    Résumé : Les avancées technologiques dans le domaine informatique (logiciel et matériel) et, en particulier, de la géolocalisation ont permis la démocratisation des modèles numériques. L'arrivée depuis quelques années de véhicules de cartographie mobile a ouvert l'accès à la numérisation 3D mobile terrestre. L'un des avantages de ces nouvelles méthodes d'imagerie de l'environnement urbain est la capacité potentielle de ces systèmes à améliorer les bases de données existantes 2D comme 3D, en particulier leur niveau de détail et la diversité des objets représentés. Les bases de données géographiques sont constituées d'un ensemble de primitives géométriques (généralement des lignes en 2D et des plans ou des triangles en 3D) d'un niveau de détail grossier mais ont l'avantage d'être disponibles sur de vastes zones géographiques. Les systèmes de numérisation mobiles, eux, peuvent acquérir, entre autres, des nuages de points laser. Ces nuages laser garantissent des données d'un niveau de détail très fin pouvant aller jusqu'à plusieurs points au centimètre carré. Acquérir des nuages de points laser présente toutefois des inconvénients : -une quantité de données importante sur de faibles étendues géographiques posant des problèmes de stockage et de traitements pouvant aller jusqu'à plusieurs Téraoctet lors de campagnes d'acquisition importantes -des difficultés d'acquisition inhérentes au fait d'imager l'environnement depuis le sol.
    Les systèmes de numérisation mobiles présentent eux aussi des limites : en milieu urbain, le signal GPS nécessaire au bon géoréférencement des données peut être perturbé par les multi-trajets voire même stoppé lors de phénomènes de masquage GPS liés à la réduction de la portion de ciel visible pour capter assez de satellites pour en déduire une position spatiale.
    Améliorer les bases de données existantes grâce aux données acquises par un véhicule de numérisation mobile nécessite une mise en cohérence des deux ensembles.
    L'objectif principal de ce manuscrit est donc de mettre en place une chaîne de traitements automatique permettant de recaler bases de données géographiques et nuages de points laser terrestre (provenant de véhicules de cartographies mobiles) de la manière la plus fiable possible.
    Le recalage peut se réaliser de manières différentes. La méthode développée permet de recaler des nuages laser sur des bases de données, notamment, par la définition d'un modèle de dérive particulièrement adapté aux dérives non-linéaires de ces données mobiles. Elle est également capable d'utiliser de l'information sémantique pour recaler des bases de données sur des nuages laser mobiles. Les différentes optimisations effectuées sur notre approche nous permettent de recaler des données rapidement pour une approche post-traitements, ce qui permet d'ouvrir l'approche à la gestion de grands volumes de données (milliards de points laser et milliers de primitives géométriques. Notre chaîne de traitements a été testée sur des données simulées et des données réelles provenant de différentes missions effectuées par l'Institut National de l'Information Géographique et Forestière (IGN) et les résultats montrent, qu'elle pourrait être appliquée à des données provenant de véhicules équipés de système de géopositionnement moins performant.



Mai 2014


  • Laurence Jolivet doctorante au laboratoire COGIT, équipe du Service de la Recherche en Sciences de l'Information Géographiques de l'IGN, a le plaisir de vous convier à sa soutenance de thèse en Géographie de l'Université Paris 1 intitulée : « Modélisation des déplacements d'animaux dans l'espace géographique - analyse et simulation ».

    La soutenance aura lieu le 20 mai 2014 à 14h00 à l'École Nationale des Sciences Géographiques, en amphithéâtre Picard (6 avenue Blaise Pascal, Champs-sur-Marne, 77455 Marne la Vallée, RER A arrêt Noisy-Champs).

    Résumé Une des préoccupations de la société est de trouver un compromis entre le développement des territoires et la protection de la faune sauvage. La prise en compte des déplacements des animaux lors de projets d'aménagement nécessite de connaître les comportements des différentes espèces et de définir ce qui a une influence sur leur localisation et sur la sélection de leur lieu de vie. Notre objectif est de pouvoir représenter les déplacements d'animaux dans un espace géographique précisément décrit afin de simuler et d'évaluer les conséquences des aménagements. Nous avons commencé par analyser l'influence des éléments du paysage sur les déplacements à partir de localisations connues d'animaux (traces GPS) et de données de description de l'espace (BD TOPO®). Nous avons pu confirmer le rôle de certains caractères de l'espace selon les cas d'étude correspondent à des milieux différents et à trois espèces : renard, chevreuil et cerf. À l'aide des connaissances extraites par les analyses et de la littérature, nous avons défini et implémenté un modèle de simulation de déplacements d'animaux. Les trajectoires sont construites par une approche agent reprenant le comportement spatial selon l?espèce et l'influence des éléments du paysage favorables ou faisant obstacle. Nous effectuons une analyse critique de notre modèle puis nous proposons des pistes d'enrichissement à l'aide de la comparaison avec les observations. Des scénarios d'aménagement sont ensuite testés dans le but de mettre en évidence leur impact et leur efficacité.

    Composition du jury
    Jean-Christophe Foltête, Professeur, Université de Franche-Comté, Rapporteur
    Didier Josselin, Directeur de recherche, CNRS UMR ESPACE Avignon, Rapporteur
    Philippe Clergeau, Professeur du MNHN, UMR 5173 Muséum Paris, Examinateur
    Danielle Marceau, Professeur, Université de Calgary, Examinatrice
    Sonia Saïd, Ingénieur ONCFS, CNERA Cervidés-Sanglier, Examinatrice
    Marianne Cohen, Maître de conférences, Université Paris Diderot, Directrice
    Anne Ruas, IPEF, IFSTTAR Marne-la-Vallée, Directrice



Soutenance de thèse de Carmen Brando Escobar


Carmen Brando Escobar, doctorante au laboratoire COGIT, a soutenu sa thèse de l'Université Paris Est Marne la Vallée "Coalla : Un modèle pour l’édition collaborative d’un contenu géographique et la gestion de sa cohérence" le 5 avril 2013.

Composition du jury :
Pr. Jérôme Gensel, Université de Grenoble, Rapporteur
Pr. Thierry Joliveau, Université de St Etienne, Rapporteur
Pr. Anne Doucet, Université Paris VI, Examinatrice
Pr. Ross Purves, Université de Zürich, Examinateur
Dr. Gérôme Canals, Université de Nancy, Examinateur
Dr. Bénédicte Bucher, IGN, Directrice de thèse

Résumé de la thèse :
La production et la maintenance de contenus géographiques se fait souvent grâce à la mise en commun de contributions diverses. La mise à jour des données de l'IGN s'appuie ainsi sur l'intégration de données de partenaires ou la prise en compte d'alertes d’évolution du terrain. C’est également le cas des contenus libres produits par des projets communautaires comme Open Street Map. Un aspect problématique est la gestion de la qualité d’un contenu géographique collaboratif, particulièrement de leur cohérence afin de permettre que des prises de décision s'appuient dessus. Cette cohérence est liée à l’homogénéité de la représentation de l’espace, ainsi qu’à la préservation d’informations importantes non explicites mais qui peuvent être retrouvées sur les entités décrites grâce à leurs géométries. Ce travail de thèse propose un modèle baptisé Coalla pour l'édition collaborative d’un contenu géographique avec gestion de la cohérence. Ce modèle comporte trois contributions : 1) l’identification et la définition des éléments que doit comporter un vocabulaire formel visant à faciliter la construction d’un contenu géographique collaboratif ; 2) un processus d’aide à la construction à la volée d’un vocabulaire formel à partir de spécifications formelles des bases de données IGN et à des vocabulaires collaboratifs existants, et 3) une stratégie d’évaluation et de réconciliation des contributions afin de les intégrer d’une façon cohérente au contenu central. Notre modèle Coalla a été implémenté dans un prototype.

Mots-clés : processus collaboratifs de production, aide à l’utilisateur, cohérence de données géographiques, relations


Soutenance de thèse d'Elodie Buard


Elodie Buard, doctorante au laboratoire COGIT, a soutenu sa thèse de géographie de l'Université Paris 1 intitulée « Dynamiques des interactions espèces – espace ; mise en relation des pratiques de déplacement des populations d’herbivores et de l’évolution de l’occupation du sol dans le parc de Hwange (Zimbabwe) » le vendredi 1er mars 2013.

Composition du jury:

· Thomas Devogele, Professeur, Université de Tours, Rapporteur
· Thomas Thévenin, Professeur, Université de Bourgogne, Rapporteur
· Jean-Christophe Foltête, Professeur, Université de Franche-Comté, Examinateur
· David Sheeren, Maître de conférences, INPT et ENSAT, Toulouse, Examinateur
· Anne Ruas, ICPEF (HDR), IGN et IFSTTAR, Directrice de thèse
· Lena Sanders, Directrice de Recherche, CNRS UMR Géographie-Cités, Paris, Directrice de thèse

Résumé :

Les parcs nationaux ont pour mission de protéger les ressources naturelles, la faune et la flore. Cependant, certaines de ces ressources diminuent, notamment en raison des populations animales qui fréquentent certains lieux de manière récurrente. Dans ce contexte, l’objectif de cette thèse est de mettre en place une démarche pour identifier les interactions entre les pratiques de déplacement des populations d’herbivores et l’occupation du sol. Nous avons appliqué cette démarche aux éléphants, zèbres et buffles du parc national de Hwange (Zimbabwe). La démarche proposée combine des notions écologiques, géographiques et géomatiques. Dans un premier temps, nous identifions des lieux de pratiques spatiales récurrentes des populations animales, appelés lieux de fréquentation (lieux de passages, lieux de séjours), à partir de diverses sources de données: comptages d’animaux et suivis GPS. La méthode repose sur une application des concepts de la Time Geography pour construire des trajectoires de groupes d’animaux. Cette construction permet d’estimer la pression potentielle exercée par les animaux sur l’occupation du sol. Dans un second temps, les lieux de changements significatifs de l’occupation du sol sont repérés à partir de données de télédétection. Enfin, les lieux de fréquentation et les lieux de changements de l’occupation du sol sont mis en relation. Les résultats révèlent une grande complémentarité des sources de données. Ils mettent en évidence des liens différents entre les populations animales et l’occupation du sol, selon l’espèce considérée, les périodes de temps et les zones étudiées. Les connaissances d’experts permettent de nuancer ces résultats.


Soutenance de thèse de Francis Dhee


Francis Dhee, enseignant chercheur à l'Ecole Nationale des Sciences Géographiques et doctorant au laboratoire COGIT, a soutenu sa thèse de géographique de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne sur le sujet Amélioration de la carte topographique pour les daltoniens le 29 janvier 2013.

Composition du jury :

Pr. Gilles PALSKY, Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne Directeur de thèse
Dr. Anne RUAS, Laboratoire IFSTTAR - IGN Directrice de thèse
Pr. Jean-Paul BORD, Université Paul Valéry – Montpellier III Rapporteur
Pr. Louis DUPONT, Université Paris 4 - Sorbonne Rapporteur
Pr. Sara Irina FABRIKANT, Université de Zurich - Irchel Examinatrice
Pr. Émérite Françoise VIÉNOT, Muséum National d’Histoire Naturelle Examinatrice

Résumé
Depuis un siècle la carte topographique française est en couleur. Celles-ci ont été choisies et ont évolués pour assurer la meilleure lisibilité pour les utilisateurs trichromates normaux – c’est-à-dire les personnes qui voient bien la couleur. Mais en France, environ 8% des hommes perçoivent mal la couleur, depuis une gêne légère à une confusion importante. Comment peut-on améliorer la carte topographique pour ces personnes ? Après un historique et une définition des déficiences visuelles de la couleur, nous analysons les solutions possibles sur la base d’un questionnaire réalisé auprès de quarante-sept daltoniens. Pour ce faire, nous étudions les possibilités données par la sémiologie graphique et nous explorons des solutions basées sur des indicateurs de différence de teinte.
Cette recherche nous permet de proposer une évolution de la légende de la carte topographique qui donne, à plus de 90% des daltoniens, un meilleur accès à l’information géographique communiquée par la cartographie.

Mots-clés : cartographie, sémiologie graphique, carte topographique, couleur, vision des couleurs, déficience visuelle de la couleur, daltonisme, daltonien, trichromate normal et anormal, protan, deutan, tritan.

Soutenance de thèse de Jean-François Girres


Jean-François Girres, doctorant au laboratoire COGIT, a soutenu le 4 décembre 2012 sa thèse de l'Université Paris Est Marne la Vallée sur le sujet "Modèle d'estimation de l'imprécision des mesures géométriques de données géographiques. Application aux mesures de longueur et de surface".

Composition du jury :
Pr. Nicholas Chrisman, Université Laval, Examinateur
Dr. Eric Desjardin, Université de Reims, Examinateur
Pr. Thomas Devogèle, Université de Tours, Rapporteur
Pr. Sophie de Ruffray, Université de Rouen, Rapporteur
Dr. Anne Ruas, IFSTTAR, Directrice de thèse
Dr. Christiane Weber, CNRS, Examinatrice

Résumé de la thèse :
De nombreuses applications SIG reposent sur des mesures de longueur ou de surface calculées à partir de la géométrie des objets d'une base de données géographiques (comme des calculs d'itinéraires routiers ou des cartes de densité de population par exemple). Cependant, aucune information relative à l'imprécision de ces mesures n'est aujourd'hui communiquée à l'utilisateur. En effet, la majorité des indicateurs de précision géométrique proposés porte sur les erreurs de positionnement des objets, mais pas sur les erreurs de mesure, pourtant très fréquentes. Dans ce contexte, ce travail de thèse cherche à mettre au point des méthodes d'estimation de l'imprécision des mesures géométriques de longueur et de surface, afin de renseigner un utilisateur dans une logique d'aide à la décision.
Pour répondre à cet objectif, nous proposons un modèle permettant d'estimer les impacts de règles de représentation (projection cartographique, non-prise en compte du terrain, approximation polygonale des courbes) et de processus de production (erreur de pointé et généralisation cartographique) sur les mesures géométriques de longueur et de surface, en fonction des caractéristiques des données vectorielles évaluées et du terrain que ces données décrivent. Des méthodes d'acquisition des connaissances sur les données évaluées sont également proposées afin de faciliter le paramétrage du modèle par l'utilisateur. La combinaison des impacts pour produire une estimation globale de l'imprécision de mesure demeure un problème complexe et nous proposons quelques premières approches pour approximer au mieux cette erreur cumulée. Le modèle proposé est implémenté au sein du prototype EstIM (Estimation de l'Imprécision des Mesures).


Soutenance de thèse de Nathalie Abadie


Nathalie Abadie, doctorante au laboratoire COGIT, a soutenu sa thèse de l'Université Paris Est Marne La Vallée sur le sujet "Formalisation, acquisition et mise en œuvre de connaissances pour l’intégration virtuelle de bases de données géographiques : Les spécifications au cœur du processus d’intégration" le 20 novembre 2012.

Composition du jury :
Thérèse Libourel, Professeur des universités, Université de Montpellier 2, Rapporteur
Maguelonne Teisseire, Directrice de recherche à l'IRSTEA, UNR TETIS, Rapporteur
Jérôme Euzenat, Directeur de recherche à l'INRIA, LIG, Examinateur
Jérôme Gensel, Professeur des universités, LIG, Examinateur
Olivier Curé, Maître de conférences, Université Paris Est Marne la Vallée, Examinateur
Anne Ruas, IFSTTAR, IGN, Directrice de thèse
Sébastien Mustière, chef du laboratoire COGIT, IGN, Encadrant

Résumé :
Cette thèse traite de l’intégration de bases de données topographiques : le calcul de correspondances des bases de données hétérogènes (au niveau de leurs schémas ou au niveau des instances), de sorte à permettre leur utilisation conjointe. Afin d'identifier les objets communs au delà des différences de leurs représentation, le processus doit avoir une connaissance des choix de représentation fait dans chacune des bases. Ainsi, l’objectif de cette thèse réside dans la formalisation, l’acquisition et l’exploitation des connaissances nécessaires pour la mise en œuvre d’un processus d’intégration virtuelle de bases de données géographiques vectorielles. Une première étape du processus d’intégration de bases de données topographiques consiste à apparier leurs schémas conceptuels. Pour ce faire, nous proposons de nous appuyer sur une source de connaissances particulière : les spécifications des bases de données topographiques. Celles-ci sont tout d’abord mises à profit pour la création d’une ontologie du domaine de la topographie. Cette ontologie est utilisée dans le cadre d’une première approche d’appariement de schémas de bases de données topographiques, fondée sur des techniques d’appariement terminologiques et structurelles. Une seconde approche, inspirée des techniques d’appariement fondées sur la sémantique, met en œuvre cette ontologie pour la représentation des connaissances sur les règles de sélection et de représentation géométrique des entités géographiques issues des spécifications dans le langage OWL 2, et leur exploitation par un système de raisonnement.

Soutenance de thèse de Samuel Nahmani


Samuel Nahmani, doctorant du laboratoire LAREG, a soutenu le 11 septembre 2012 sa thèse de doctorat de l'Université Pierre et Marie Curie intitulée Méthodologies en traitement de données GPS pour les Sciences de l’Environnement : Contributions à l’étude de la Mousson en Afrique de l’Ouest.

Composition du jury :
Pierre Briole, DR CNRS, LMD-ENS, Paris, Rapporteur,
Muriel Llubes, LEGOS, Toulouse, Rapporteur,
Jacques Hinderer, DR CNRS, EOST-IPGS, Strasbourg, Examinateur,
Pierre Genthon, DR IRD, HSM, Montpellier, Examinateur,
Erik Doerflinger, IR CNRS, GM, Montpellier, Examinateur,
François Ravetta, PR UPMC, Paris, Examinateur,
Olivier Bock, DR IGN, LAREG, Paris, Directeur,
Marie-Noëlle Bouin, ICPEF, Météo-France/CNRM/CMM, Brest, Co-directrice.

Résumé :
Le Global Positioning System (GPS) présente aujourd’hui un grand intérêt dans le domaine de la météorologie et des Sciences de l’Environnement. Cette thèse s’intéresse plus particulièrement à l’étude du cycle de l’eau atmosphérique aussi bien que continentale, en Afrique de l’Ouest, dans le cadre des projets AMMA (Analyse Multidisciplinaire de la Mousson Africaine) et GHYRAF (Gravité et Hydrologie en Afrique).
Dans une première partie, nous analysons la précision des calculs GPS en Afrique. Les contenus intégrés en vapeur d’eau (CIVE) sont particulièrement importants pour appréhender les processus atmosphériques clefs de la mousson couvrant des périodes subdiurnes à pluriannuelles. Nous prêtons alors une grande attention aux sources d’erreurs et à la stratégie de traitement des données GPS. Un rappel des principaux éléments théoriques nous permet d’identifier les sources d’erreur majeures susceptibles d’affecter les estimations. Nous quantifions la sensibilité des CIVE pour chacune de ces sources d’erreur et nous montrons que leur précision long terme est de l’ordre de 1 kg.m-2 . Parallèlement, les hauteurs de station se montrent particulièrement sensibles aux erreurs et choix de paramétrisation. Elles sont principalement sujettes à des biais compris entre 2 et 6 mm (choix des modèles d’antenne et de l’angle de coupure) et à des signaux saisonniers d’amplitude inférieure à 2 mm (choix de la modélisation troposphérique).
Dans une deuxième partie, nous nous intéressons aux estimations de position des stations dans le but de quantifier les déformations de la croûte terrestre induites par l’hydrologie continentale. Nous comparons les estimations GPS à des estimations de surcharge calculées à partir de produits de modèles géophysiques et de données de gravimétrie spatiale GRACE. À travers cette étude nous évaluons aussi la qualité de la représentation de la variation saisonnière de l’humidité des sols en Afrique de l’Ouest par les modèles hydrologiques et les produits GRACE. Les trois jeux de données considérés sont en bon accord concernant l’amplitude annuelle des déformations verticales. Un signal GPS additionnel est toutefois détecté sur les hauteurs des stations GPS AMMA qui apparaît comme une oscillation se produisant entre septembre et mars avec une amplitude maximale à Ouagadougou évaluée entre 12 et 16 mm. L’hypothèse d’un artefact GPS est écartée à la lumière des tests de sensibilité précédents. Le signal GPS additionnel est fortement corrélé avec la crue du fleuve Niger pour les stations situées à proximité (Tombouctou, Gao et Niamey) ou avec les variations piézométriques de l’aquifère supérieur à Ouagadougou. Il serait d’origine hydrogéologique et s’expliquerait par des mécanismes géotechniques impliquant une séquence de retrait/gonflement des argiles combinée à des effets hydrologiques locaux.




Soutenance de thèse d'Antonio Ferraz


António Ferraz, doctorant accueilli au laboratoire MATIS, a soutenu le 15 juin 2012 sa soutenance de thèse de doctorat de l’Institut de Physique du Globe de Paris sur : Cartographie 3D d'une forêt multi-strate à partir des données LIDAR aéroporté.

Composition du jury :
JACQUEMOUD Stéphane, Professeur des universités, Université-Paris 7- Paris Diderot, Directeur de thèse
HEIPKE Christian, Professeur des universités, Leibniz Universität Hannover, Rapporteur
GASTELLU-ETCHEGORRY Jean-Philippe, Professeur des universités, Université - Toulouse-Université Paul Sabatier, Rapporteur
VIDAL Claude, Ingénieur, IGN, Examinateur
BRIOLE Pierre, DR CNRS, ENS-Paris, Examinateur
BRETAR Frédéric, Chargé de Recherche, CETE Normandie, Co-directeur
GONCALVES Gil, Professeur des universités, Universidade de Coimbra, Co-encadrant

Résumé:
Le LiDAR est la technique de télédétection la plus adaptée pour représenter la structure 3D des couverts forestiers. Il fournit un nuage de points qui est fonction des structures horizontale et verticale de la forêt. De nombreux travaux analysent des données LiDAR afin d’extraire des couronnes individuelles des arbres. Les approches précédentes ont surtout été testées sur des forêts monocouches d’Europe du Nord et Nord-Américaines. Cependant, elles sont limitées pour l’analyse de forêts multicouche. Notre travail consiste en établir une méthode capable de caractériser tous les types de forêts (monocouche, bicouche, multicouche). Notre approche permet d’extraire les couronnes individuelles des plantes dans chaque couche : végétation arbustive, sous-bois et canopée. Notre méthode, basée sur l’algorithme de segmentation du mean shift, travaille directement sur le nuage de points et aboutit à un vrai partitionnement 3D de la scène.


Soutenance de thèse de Jean-Pascal Burochin


Jean-Pascal Burochin, doctorant au laboratoire MATIS, a soutenu sa thèse de doctorat de l’Université Paris Est le mercredi 2 mai 2012 à 14h à l’IGN Saint-Mandé : segmentation d'images de façades de bâtiments acquises d'un point de vue terrestre.

Composition du jury :
Nicolas Paparoditis, Directeur de recherche, IGN-MATIS, Directeur de thèse
Pr. Matthieu Cord, Université Paris 6, Rapporteur
Peter Sturm, Directeur de recherche à l'INRIA, Rapporteur
Caroline Baillard, Technicolor, Examinatrice
Pr. Christian Heipke, Université de Leibniz, Examinateur
Olivier Tournaire, CSTB, Examinateur
Pr. Florence Tupin, Telecom Paristech, Examinatrice

Résumé :
L'analyse de façades (détection, compréhension et reconstruction) à partir d'images acquises depuis la rue est aujourd'hui un thème de recherche très actif en photogrammétrie et en vision par ordinateur de part ses nombreuses applications industrielles. Cette thèse montre des avancées réalisées dans le domaine de la segmentation générique de grands volumes de ce type d'images, contenant une ou plusieurs zones de façades (entières ou tronquées).
Ce type de données se caractérise par une complexité architecturale très riche ainsi que par des problèmes liés à l'éclairage et au point de vue d'acquisition. La généricité des traitements est un enjeu important. La contrainte principale est de n'introduire que le minimum d'a priori possible.
Nous basons nos approches sur les propriétés d'alignements et de répétitivité des structures principales de la façade. Nous proposons un partitionnement hiérarchique des contours de l'image ainsi qu'une détection de grilles de structures répétitives par processus ponctuels marqués. Sur les résultats, la façade est séparée de ses voisines et de son environnement (rue, ciel). D'autre part, certains éléments comme les fenêtres, les balcons ou le fond de mur, sans être reconnus, sont extraits de manière cohérente. Le paramétrage s'effectue en une seule passe et s'applique à tous les styles d'architecture rencontrés.
La problématique se situe en amont de nombreuses thématiques comme la séparation de façades, l'accroissement du niveau de détail de modèles urbains 3D générés à partir de photos aériennes ou satellitaires, la compression ou encore l'indexation à partir de primitives géométriques (regroupement de structures et espacements entre elles).



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